Je recommande le roman There There de Tommy Orange, car il offre un regard fascinant sur la vie des Amérindiens contemporains aux États-Unis et propose une perspective souvent méconnue. Le livre suit douze personnages vivant à Oakland, en Californie, chacun confronté à ses propres défis, notamment des questions d’identité et de lien avec son héritage. Leurs histoires individuelles sont racontées en courts chapitres. Au fil du roman, tous les personnages sont attirés par le Grand Pow-wow d’Oakland pour des raisons qui leur sont propres. C’est un récit poignant sur la communauté, l’histoire et la quête d’appartenance dans la société actuelle.

Je suis un grand admirateur de Nassim Nicholas Taleb. Si vous avez lu Le Cygne noir, vous devez absolument lire Antifragile. Dans un monde dominé par les extrêmes et l’aléatoire, comment devenir plus fort, antifragile ? Nassim propose un modèle mental qui vous rendra plus fort et… plus heureux. 

The Let Them Theory fait partie de ces livres “trendy” que je n’aurais jamais pensé apprécier, mais que j’ai finalement dévoré pendant mes vacances tant il se lit facilement. En tant que personne qui a tendance à trop analyser et à surpenser chaque situation, j’y ai trouvé un vrai outil pour apprendre à relativiser. Ce livre m’a surtout aidée à accepter que certaines choses échappent à mon contrôle, et que c’est parfaitement ok.

« The Great Alone » de Kristin Hannah est un roman captivant qui m’a profondément marquée. Le cadre de l’Alaska, à la fois magnifique et dangereux, prend vie avec une intensité saisissante grâce à la plume de l’auteure. Des personnages forts et complexes rendent ce récit inoubliable.

Ce n’est pas une recommandation classique, mais je voulais partager quelque chose qui me tient à cœur et qui sort un peu de l’ordinaire. Le livre de recettes Salad Pizza Wine capture l’esprit de l’un des restaurants de quartier les plus appréciés de Montréal, Elena. Il est devenu un incontournable dans ma cuisine et leur salade César au kale est un plat que je prépare régulièrement chez moi. Je me tourne vers leurs recettes chaque fois que j’ai envie d’un plat réconfortant qui reste frais et bien pensé.

Tarek, médecin égyptien, quitte seul Alexandrie pour Montréal dans les années 80. Entre solitude et secrets, il tente de se reconstruire, mais son passé le rattrape peu à peu. C’est une écriture élégante, sensible, qui interroge l’identité et la mémoire, et qui touche même ceux qui n’ont jamais vécu l’exil.

J’avais peur, n’étant ni chef ni même proche de l’être, d’avoir du mal à apprécier, voire à comprendre, ce livre. Mais Bourdain a ce don de rendre chaque histoire, qu’elle se déroule en cuisine ou ailleurs, accessible et intéressante, même si elles sont souvent déconcertantes, voire carrément alarmantes. J’ai acheté ce livre un peu par hasard, mais j’ai adoré chaque instant. Anthony Bourdain a une façon d’écrire qui vous donne l’impression d’être un confident, un ami même ; on se sent aussi cool qu’Anthony Bourdain. Quelques conseils précieux que j’ai retenus de ma lecture : procurez-vous un bon couteau de cuisine (et affûtez-le), ne mangez jamais de poisson au restaurant le lundi, et les « spécialités » sont généralement des restes.

Je recommande vivement « Dear Zari: Hidden Stories from Women of Afghanistan » car ce livre offre un aperçu authentique de vies et de luttes dont on entend rarement parler. Passionnée depuis longtemps par la culture du Moyen-Orient, je suis tombée par hasard sur ce livre et je l’ai dévoré : larmes, frissons, tout y était. C’est un puissant rappel qu’il existe d’innombrables réalités invisibles à nos yeux et que ce que nous croyons savoir du monde n’est qu’une infime partie de la vérité.